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Ce matin-là
Sans bagages
La solitude
Dis, quand reviendras-tu ?
Au bois de Saint-Amand
Nantes
C’est trop tard
Bref
Parce que je t’aime
Ramages (L’aigle noir)
Pierre
Perlimpipin
Gottingen
A mourir pour mourir
Une petite cantate
Mes hommes
Y’aura du monde (l’intéressement)
Compagnie Soleil de nuit
‘’Barbara, Du bout des lèvres, du bout des doigts...’’est né de notre amour commun de Barbara. Ça faisait un bout de temps qu’on avait envie de taquiner Madame Solitude, mais on n’arrivait pas à s’y mettre... En effet, à la différence des chansons de Prévert et Kosma, que nous avions déjà arrangées et enregistrées, les chansons de Barbara ne sont pas faciles à s’approprier pour des musiciens classiques.
Avant de devenir compositeur, Joseph Kosma avait été chef de chant et chef d’orchestre à l’opéra de Budapest, et connaissait la voix et l’harmonie classiques sur le bout des doigts. Barbara, elle, était une autodidacte, dont le formidable instinct mélodique et harmonique était au service de ses propres instruments : sa voix et son piano. Résultat : des chansons géniales, mais une musique beaucoup plus ‘’simple’’ au plan formel comme au plan harmonique, qu’il fallait adapter à notre sonorité et notre langage. Des mélodies ravissantes, mais écrites pour une couleur vocale unique, et une diseuse hors pair, qu’il fallait investir avec notre propre vocalité. Le tout en y mettant notre couleur, notre empreinte, sans dénaturer la formidable poésie de Barbara.
Pas toujours gaies, mais souvent pas tristes, les chansons que nous avons choisies donnent à entendre l’amour de la vie et de la musique qui animaient Barbara. Nos arrangements visent à rendre le texte dans toute sa subtilité, tout en l’illustrant musicalement : rideau de pluie instrumental sur Nantes ou Pierre, canon enfantin dans Au Bois de Saint-Amand, contrepoint alla Bach dans la Petite cantate... Nous avons également enrichi notre palette classique des couleurs de musiques d’ici et d’ailleurs : bossa nova pour Ce matin-là, chanson réaliste pour Bref, chorus jazzy pour Parce que je t’aime... Sans oublier de grands élans romantiques à la Michel Legrand (Dis, quand reviendras-tu ?) ou des passages inquiétant et déstructurés à la Danny Elfman, compositeur pour Tim Burton, sur La Solitude. Ne manquait que L’Aigle noir, que nous avons préféré simplement évoquer, dans une composition originale d’Émilie MOUTIN pour piano et violoncelle, Ramages - petit clin d’œil musical et volatil qui apparaît au mitan du disque.