Elgar from America, vol.3 The Dream of Gerontius, Barbirolli
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Elgar from America, vol.3 The Dream of Gerontius, Barbirolli

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The Dream of Gerontius sera l’objet d’un des plus beaux enregistrements du catalogue de Sir John Barbirolli. Au studio, il aura L’Ange d’agonie et Le Prêtre insurpassables de Kim BorgL’Ange paradisiaque de la jeune Janet Baker et l’inoxydable Richard LewisGerontius absolu.

Six ans auparavant, le chant de haute volée du ténor anglais se déploie avec une intensité supérieure, il emporte dans une fièvre inextinguible ce Dream new-yorkais imposé par Barbirolli qui donnait l’ouvrage des deux côtés de l’Atlantique avec une constance certaine : une autre captation en concert à Rome mérite elle aussi d’être connue.

Mais à Carnegie Hall, le 25 janvier 1959Barbirolli a pour lui L’Ange consolateur de Maureen Forrester, sombre merveille et un formidable baryton-basse canadien (Morley Meredith), il a surtout un chœur immense où les forces du Westminster sont accrues par le si percutant Chœur des Mormons de Salt Lake City. La fresque mystique s’anime avec une saisissante réalité, de l’agonie à la salvation.

C’est la perle de la généreuse collection où SOMM Recordings assemble des concerts épars, révélant quelques inédits de taille : la pointe sèche d’Arturo Toscanini ne dépare pas de formidables Variations « Enigma » qui rivalisent avec celles publiées par RCA, surtout elle anime une lecture preste de l’Introduction & Allegro (première publication au disque) que l’on comparera avec le chant bien plus nostalgique délivré par John Barbirolli, dont la baguette déchaîne des tempêtes pour une lecture majeure du Concerto pour violoncelle transportant un Gregor Piatigorsky irrésistible d’élan, de caractère, ajout majeur à sa discographie, comme à celle des deux brèves scènes de la saga du Roi Olaf (avec les chœurs mormons).

Surprise, Falstaff selon Artur Rodziński, d’une vitalité, d’un sens comique irrésistible qui rendent plus incompréhensible la part si maigre du compositeur anglais dans l’héritage sonore du chef polonais.

Plus attendu, Sir Malcom Sargent n’en sera pas moins remarquable, pour l’exubérance et la tendresse de son Cockaigne, sa partition favorite d’Elgar avec The Dream of Gerontius, surtout pour un Concerto pour violon dont il sera le seul à tendre à ce point l’arc, enflammant Yehudi Menuhin, certainement la plus belle version que le violoniste nous en a laissée, lui qui, en culottes courtes, avait enregistré l’œuvre sous la direction du compositeur.

LE DISQUE DU JOUR

ARIADNE5015
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