Henri-Jospeh Rigel Le souffle de la Révolution Mathieu Lussier
1-4. Blanche et Vermeille : Ouverture - Ruisseau charmant *
Ici pour la première fois - Je vous entends, infidèle
5-7. Concerto pour pianoforte en fa majeur**
8. Pauline et Henri : Au fond, pourtant il n’a pas tort*
9. Alix de Beaucaire : C’est la première fois que j’aime*
10-12. Symphonie en sol majeur, op. 12, no 2 **
13. Pauline et Henri : Ah ! quel supplice extrême !
14. Alix de Beaucaire : Quel caprice guide mes traits ?
15-17. Trois symphonies pour le clavecin ou le forte-piano **
16. Sonate no 2 en ré mineur
18-19. Alix de Beaucaire : Ô mon Alix**, toi qui m’es chère – Ô mon ami, c’est ton amour
Magali Simard-Galdès, soprano
Nicholas Scott, ténor
Mélisande McNabney, pianoforte
Arion Orchestre Baroque
Mathieu Lussier
À la suite de la sortie de l’album Les soupers du Roy, paru l’an dernier, Arion Orchestre Baroque présente Rigel : le souffle de la révolution, consacré à des œuvres vocales et instrumentales rarement enregistrées du compositeur français Henri-Joseph Rigel (1741- 1799).
Présenté comme deuxième projet en collaboration avec le Centre de Musique Baroque de Versailles, cet enregistrement met en vedette les solistes Magali Simard-Galdès (soprano), Nicholas Scott (ténor) et Mélisande McNabney (pianoforte), tous sous la direction de Mathieu Lussier, chef et directeur artistique d’Arion Orchestre Baroque.
Des œuvres de Rigel retenues, on retrouve notamment des extraits de la comédie pastorale Blanche et Vermeille, du drame lyrique Alix Beaucaire, ainsi qu’une sonate et un concerto pour pianoforte et la Symphonie en sol majeur, op. 12. Les partitions utilisées pour cet enregistrement ont été éditées par le Centre de musique baroque de Versailles** (CMBV) et par Mathieu Lussier*
CV
Henri-Joseph Rigel reçoit sa formation musicale d'abord auprès de son père, puis auprès de Niccolò Jommelli et François-Xavier Richter à Mannheim. En 1767, il s'installe à Paris, où il connaît rapidement le succès au Concert Spirituel, pour lequel il composa plusieurs oratorios et dont il est pour quelque temps le directeur. À partir de 1783, il est professeur de solfège à l'École royale de chant. Après la Révolution, il est professeur de piano de « première classe » au conservatoire de Paris. Ses compositions sont influencées par Christoph Willibald Gluck et se rallient aux mouvements internationaux de l'époque.