Colin Davis The Concertgebouw Legacy
CD 1
HAYDN Symphonies Nos. 82°, 83° & 84*
*English Chamber Orchestra
°Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 2
HAYDN Symphonies Nos. 86 & 98
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 3
HAYDN Symphonies Nos. 103 & 87
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 4
HAYDN Symphonies Nos. 88 & 99
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 5
HAYDN Symphonies Nos. 92 & 91
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 6
HAYDN Symphonies Nos. 93, 94, 96
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 7
HAYDN Symphonies Nos. 95 & 97
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 8
HAYDN Symphonies Nos. 100 & 104
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 9
HAYDN Symphonies Nos. 101 & 102
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 10
BEETHOVEN Violin Concerto
Arthur Grumiaux; Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 11
BERLIOZ Symphonie fantastique
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 12
MOUSSORGSKI Pictures at an Exhibition; Night on Bald Mountain
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 13
DVOŘÁK Symphonies Nos. 7 & 8
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 14
DVOŘÁK Symphony No. 9
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 15
DVOŘÁK Violin Concerto; Romance
Salvatore Accardo; Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 16
DVOŘÁK Cello Concerto; Silent Woods
Heinrich Schiff; Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 17
STRAVINSKY L’Oiseau de feu
Concertgebouworkest / Colin Davis
CD 18
STRAVINSKY Le Sacre du printemps ; Petrouchka
Concertgebouworkest / Colin Davis
Les formations londoniennes, la Staatskapelle de Dresde, le Symphonique de Boston, l’Orchestre de la Radiodiffusion Bavaroise, et si le plus beau legs discographique de Sir Colin Davis était ailleurs ?
Pour les micros de Philips, Sir Colin enregistra entre 1975 et la fin des années quatre-vingt une vingtaine d’albums. Les trois grands ballets de Stravinski, compositeur qui figurait régulièrement au programme de ses concerts amstellodamois (et avec des œuvres plus rarement données), un cycle Dvořák incluant les trois dernières Symphonies et les deux Concertos pour instrument à cordes (Salvatore Accardo, Heinrich Schiff), l’accompagnement du Concerto de Beethoven pour le remake d’Arthur Grumiaux, des Tableaux d’une exposition aux raffinements tout ravéliens (l’orchestre n’y est pas pour peu), surtout une Symphonie fantastique aux pouvoirs évocateurs sensiblement augmentés par rapport à la version avec le London Symphony Orchestra (quelle Scène aux champs, avec son hautbois en coulisse), autant de disques qui auront été un rien oubliés. Il faut dire que les Symphonies londoniennes ont longtemps masqué ces autres sillons. Pas si souvent rééditées depuis l’arrivée du CD, leur perfection sereine, leurs tendresses amusées, leurs élégances décidément mozartiennes, rayonnent une fois encore ici, modèle indémodable, ce qui surprend lorsque l’on pense que peu de temps après Nikolaus Harnoncourt allait produire sa révolution Haydn (et Mozart itou) avec la même phalange.
Cyrus Meher-Homji ajoute les Parisiennes auxquelles manqueront toujours « La Reine » (No. 85) et la No. 84 (cette dernière donnée dans une plus ancienne mouture avec l’English Chamber Orchestra), savoureuses plus qu’il n’était permis de l’espérer, mais aussi une irrésistible 88e.
Ensemble assez fabuleux, vous commencerez par Haydn évidemment, et fabuleux autant pour l’alliage parfait entre le chef et l’orchestre, que par la beauté absolue d’une prise de son dont seuls les ingénieurs de Philips, qui avaient alors réglé les problèmes acoustiques posés par la Grote Zaal et enregistraient enfin l’orchestre sur la scène et non en recourant au dispositif inversé, avaient le secret. Pourquoi s’est-il perdu ?