Schubert Cyprien Katsaris, piano
6 Moments musicaux, D. 780
Sonate pour piano [No. 13] en la majeur, D. 664
2 Scherzos, D. 593
Ungarische Melodie, D. 817
Walzer mit Trio, D. 139
Écossaise, D. 158
3 Menuette mit Trios, D. 380
Cyprien Katsaris, piano Bechstein
Les deux années 1815 et 1816, au cours desquelles Schubert fait la connaissance de ses amis Franz von Schober, Anselm Hüttenbrenner, Jacob von Spaun, Johann Mayrhofer, ont vu l’éclosion d’œuvres en tous genres, dont certaines sont des chefs-d’œuvre. Parmi les innombrables créations de Schubert en ces deux années miraculeuses figurent de nombreuses pièces brèves, fruits d’une inspiration spontanée. C’est le cas des danses dédiées au piano, qui se comptent par dizaines dans le catalogue du compositeur autrichien : écossaises, valses, ländler, menuets.
L’année 1819 a vu la naissance de deux œuvres importantes: le Quintette pour piano et cordes « La Truite » D. 667 et la Sonate pour piano D. 664. Composée pendant l’été 1819 alors que Schubert séjourne à Steyr, cette sonate est dédiée à Joséphine von Koller, la fille de son hôte, âgée de dix-huit ans. Echo de cette joie de vivre en musique, la Sonate D. 664 s’inscrit dans le sillage de Mozart et demeure à l’écart du modèle beethovénien
La genèse des Moments musicaux D. 780 est mal connue : on sait seulement que la sixième pièce a été éditée dès 1824 par Sauer et Leidesdorf avec le titre « Plainte d’un troubadour ». Les quatre autres ont pu être composées en 1827. Comme les Impromptus, les Moments musicaux figurent parmi les « classiques favoris » de Schubert.