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Complete Decca Recordings
Un virtuose du nouveau monde avec une musicalité de l’ancien monde : les enregistrements complets de JOSHUA BELL, qui signa son 1er contrat à 19 ans pour Decca, capturant la première décennie de la carrière du violoniste sur disque.
CD 1
PRESENTING JOSHUA BELL
Wieniawski · Sibelius · Brahms/Joachim · Paganini · Wieniawski · Bloch · Schumann/Auer · Falla/Kreisler · Grasse · Sarasate
Joshua Bell, violin; Samuel Sanders, piano
CD 2
BRUCH Violin Concerto No. 1
MENDELSSOHN Violin Concerto
Joshua Bell, violin; Academy of St. Martin in the Fields / Neville Marriner
CD 3
FAURÉ Violin Sonata No. 1
DEBUSSY Violin Sonata
FRANCK Violin Sonata
Joshua Bell, violin; Jean-Yves Thibaudet, piano
CD 4
CHAUSSON Concert for Piano, Violin and String Quartet
RAVEL Piano Trio
Joshua Bell, violin; Jean-Yves Thibaudet, piano; Steven Isserlis, cello; Takács String Quartet
CD 5
POÈME
Saint-Saëns · Massenet · Sarasate · Chausson · Ysaÿe · Ravel
Joshua Bell, violin; Royal Philharmonic Orchestra / Andrew Litton
CD 6
MOZART Violin Concertos Nos. 3 & 5; Adagio K.261; Rondo K.373
Joshua Bell, violin; English Chamber Orchestra / Peter Maag
CD 7
PROKOFIEV Violin Sonatas Nos. 1 & 2
5 Mélodies for Violin and Piano
Joshua Bell, violin; Olli Mustonen, piano
CD 8
SHOSTAKOVICH Piano Trio No. 2
MESSIAEN Quatuor pour la fin du temps
Joshua Bell, violin; Steven Isserlis, cello; Olli Mustonen, piano; Michael Collins, clarinet
CD 9
THE KREISLER ALBUM
Joshua Bell, violin; Paul Coker, piano
CD 10
TCHAIKOVSKY Violin Concerto
WIENIAWSKI Violin Concerto No. 2
Joshua Bell, violin; The Cleveland Orchestra / Vladimir Ashkenazy
CD 11
SAINT-SAËNS Violin Concerto No. 3
LALO Symphonie espagnole
Joshua Bell, violin; Orchestre symphonique de Montréal / Charles Dutoit
CD 12
PROKOFIEV Violin Concertos Nos. 1 & 2
The Love for Three Oranges: Suite
Joshua Bell, violin; Orchestre symphonique de Montréal / Charles Dutoit
CD 13
BRAHMS Violin Concerto
SCHUMANN Violin Concerto
Joshua Bell, violin; The Cleveland Orchestra / Christoph von Dohnányi
CD 14
KERNIS Air for violin
BARBER Violin Concerto
BLOCH Baal Shem
WALTON Violin Concerto
Minnesota Orchestra (Kernis)
Baltimore Symphony Orchestra (Barber, Bloch, Walton)
David Zinman
La beauté naturelle de sa sonorité était grisante, elle enchanta une dizaine de disques qui firent sa réputation internationale. Les mélomanes avaient trouvé leur nouveau petit prince du violon. À cet archet radieux s’ajoutait un profil d’adolescent aussi séducteur que le son ailé de son Stradivarius d’alors, le « Tom Taylor ».
Oui, il y eut bien un miracle Joshua Bell, le jeune homme maîtrisant avant sa trentaine tous les grands concertos du répertoire, et déjà le Beethoven, qu’il se garda d’enregistrer alors. Passé chez Sony Classical – qui serait bien inspiré de réunir ses gravures en un joli petit coffret – et armé d’un nouveau Stradivarius, le « Gibson », il l’enregistrera, un rien gêné par l’accompagnement historiquement informé de Sir Roger Norrington.
Que n’eut-il plutôt le concours de Christoph von Dohnányi : leur Concerto de Brahms est irrésistible, sommet de cette belle boîte où tout rayonne de simplicité, de musicalité jusque dans la sombre ardeur des Concertos de Prokofiev, dont il délivrera également des lectures majeures de deux Sonates avec le piano percutant d’Olli Mustonen, partenaire qui l’entraîna vers les Modernes, jusqu’au Quatuor pour la fin du Temps.
Mais le charme naturel des phrasés, l’élégance sans fard du chant, et une certaine manière d’attaquer qui rappelle les grands anciens le trouve aussi chez lui dans les miniatures de Kreisler (un plein album), dans la sensualité des Français avec, côté Seconde Sonate et Trio Jean-Yves Thibaudet, guide impeccable, avec plus (Dutoit) ou moins (Litton) de bonheur côté orchestre. Son Concert de Chausson, ses Saint-Saëns, sa Symphonie espagnole sans folklore mais jouée avec tant d’esprit, sa Sonate de Debussy, son magique Trio de Ravel, ce Tzigane tenu loin de tout effet et qui en fait d’autant plus, sont impérissables.
Le brio ne manquera pas pour les Concertos de Walton et de Barber où la balance claire réglée par David Zinman s’accorde à la fulgurance de son archet, mais il laisse d’abord la place à ce chant élégiaque qui met au Barber plus d’ombres, plus de nostalgie.
Cet art si pur est à son comble pour un album Mozart (Concertos No. 3 et No. 5, Adagio, Rondo) subtilement accompagné par Peter Maag, rencontre magique restée hélas sans lendemain, qui fait pleurer les autres Concertos, mais aussi les Sonates, jamais gravées.
- Jean-Charles Hoffelé - Artamag'