Illia Ovcharenko, piano Litany
Franz Schubert [1797 – 1828]
(Transcription Franz Liszt – 1840)
Geistliche Lieder S.562 « Litanei »
Sergueï Bortkiewicz [1877 – 1952]
Klavierstücke opus 65 (Étude, Liede ohne worte)
Nocturne opus 24 n°1 « Diana »
Étude opus 29 nº3 « Appassionato »
Prélude Opus 6 nº1
Borys Lyatoshynsky [1895 – 1968]
5 préludes opus 44 (Lugubre, Lento, Allegro, Andante, Impetuoso)
Sergueï Prokofiev [1891 – 1953]
Sonate nº6 opus 82
Régis Campo [1968-]
Toccata simpatica « Hommage à l’Ukraine »
Starry night « Hommage à Van Gogh »
Illia Ovcharenko, piano
Souvent ignorée en Occident, la musique ukrainienne connaît aujourd’hui un intérêt tout particulier auxquels les événements récents ne sont pas étrangers. Souvent assimilée à la culture russe en raison de la domination historique exercée par la Russie et l’URSS sur un pays qui a dû lutter pour acquérir son indépendance, nombre de musiciens sont pourtant issus de Kiev, Kharkiv, Odessa ou d’autres villes ukrainiennes. Il en va ainsi de Prokofiev mais également de nombreux interprètes célèbres (Horowitz, Richter, Gilels, Oïstrakh, Milstein, Kogan et bien d’autres) qui ont illuminé le monde de la musique.
Le jeune et brillant pianiste Illia Ovcharenko, né à Tchernihiv au Nord de l’Ukraine, a choisi d’intituler son premier enregistrement « Litany » sous le signe d’une invocation en hommage à ses amis et proches si bousculés par l’Histoire. Il s’agit aussi pour lui « de promouvoir les grands compositeurs ukrainiens (à l’exception de Schubert) qui, malgré la qualité de leur travail, ont reçu beaucoup moins d’attention. » Sergueï Bortkiewicz ou Borys Lyatoshynsky prennent du coup une dimension toute nouvelle alors qu’ils étaient jusque-là oubliés. À leur époque, ils jouissaient néanmoins d’une solide réputation hors de leurs frontières. Prenant le relai de ses prédécesseurs, Régis Campo a voulu, telle une offrande, dédier sa pièce Toccata simpatica à Illia Ovcharenko et plus largement à l’Ukraine.
La mission « Découvertes jeunes artistes » du Festival d’Auvers-sur-, l’ADN du Festival d’Auvers-sur-Oise