Mahler Les pionniers
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Mahler Les pionniers

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Das klagende Lied (13/05/1956)bcdeg

Adagio from Symphony No.10 (21/11/1948)f 

Interview: Leopold Stokowski (1970)

Symphonie n°4ag (09/02/1960)

Interview: Alfred Friese (1962)

a Teresa Stich-Randall, soprano

b Joan Sutherland soprano

c Norma Procter contralto

d Peter Pears ténor 

e Goldsmiths Choral Union 

f BBC Symphony Orchestra, Hermann Scherchen  

g London Symphony Orchestra, Walter Goehr 

Enregistré au Royal Festival Hall de Londres le 13 mai 1956, ‘Das klagende Lied’ est donné lors de sa toute première représentation britannique avec Walter Goehr à la tête du London Symphony Orchestra, de la Goldsmiths’ Choral Union et de trois solistes de rêve, la soprano Joan Sutherland – probablement le seul document connu de son chant mahlérien – le ténor Peter Pears et la contralto Norma Procter.

La Symphonie n°4 est jouée par Goehr, peu de temps avant sa disparition, toujours avec le LSO, et la soprano Teresa Stich-Randall, le 9 février 1960 dans le cadre des célébrations du centenaire de Mahler. L’Adagio de la Dixième Symphonie date du 21 novembre 1948, avec Hermann Scherchen à la tête de l’Orchestre Symphonique de la BBC, anticipant sa quête sur les symphonies de Mahler dans les années 1950.

Deux entretiens, jamais publiés auparavant avec Stokowski en 1970 et Friese en 1962, offrent des souvenirs de rencontres avec le compositeur, complètent ce programme des pionniers de Mahler.

Walter Goehr fut l’un des pionniers de Mahler en Angleterre, on l’ignore trop, le croyant avant tout versé dans la défense de la musique ancienne : il réalisa le premier enregistrement de L’Incoronazione di Poppea !

Heureusement la BBC aura conservé quelques trop rares concerts parmi ceux qu’il consacra à son compositeur fétiche. Son Klagende Lied (sans le Waldmärchen) donné au Royal Festival Hall le 13 mai 1956, est une vraie rareté, qui affiche la jeune Joan Sutherland, du temps où elle chantait tout ce qui s’offrait à elle, Peter Pears – il avait offert dès 1936 la partition de la Neuvième Symphonie à Benjamin Britten – et le vrai contralto de Norma Procter. Langue originale respectée, beaucoup de caractère, malgré une prise de son un peu lointaine qui ne suffit pas à minorer l’importance de l’événement.

La Quatrième Symphonie, bien mieux enregistrée l’année même de la mort de Walter Goehr ne serait qu’une simple lecture si Teresa Stich-Randall n’enchantait le lied final, mais la fidélité du chef aux moindres indications du compositeur et l’excellence de l’orchestre compensent la relative réserve due peut-être à l’état physique d’un homme qui avait subi plusieurs infarctus, l’ultime devant survenir après qu’il eut dirigé Le Messie le 4 décembre de la même année.

Perle noire de ces archives, la captation la plus ancienne, assez bien enregistrée et restituée avec attention par les ingénieurs de SOMM : l’Adagio de la 10e Symphonie en studio pour la BBC le 21 novembre 1948 sous la direction flamboyante d’Hermann Scherchen. Les mots me manquent, on croit l’encre à peine sèche, cet orchestre qui parle !, quel univers à jamais perdu.

Artamag'

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