Alison Burns & Martin Taylor Songs for nature
The Gentle Rain (Astrud Gilberto)
Nature Boy (eden ahbez)
The Best Things In Life Are Free (Eroll Gerner)
The Folks Who Live On The Hill (Kern/Hammerstein)
Hushabye Mountain (Robert & Rochard Shermnn)
Little Jazz Bird (Blossom Deary)
Lemon Twist (John Pizzarelli)
Someone To Watch Over Me (George Gershwin)
I've Got The World On A String (Harold Arlen)
Lullaby Of The Leaves (Bernice Petkere/Joe Young.
A Foggy Day (George Gershwin)
You Brought A New Kind Of Love To Me (Fain, Irving Kahal)
Lullaby Of Birdland (George Shearing)
Moon River (Henry Manci)
Alison Burns, chant
Martin Tayler, guitare
« Mi-écossaise, mi-canadienne, Alison Burns fait partie de ces chanteuses superbement ignorées dans nos contrées. Concernant le guitariste anglais Martin Taylor qui l’accompagne dans ce disque indispensable, même constat. Pat Metheny le décrit pourtant comme « l’un de soliste les plus spectaculaire dans l’histoire de l’instrument », mais cela ne suffit apparemment pas aux programmateurs. Pour l’avoir vu en concert il y a longtemps, on peut vous dire que son jeu est effectivement époustouflant. D’une musicalité impressionnante, ses lignes sont des éléments d’orfèvrerie guitaristique qui génèrent dans un seul mouvement une force et une fragilité mélodique d’une profondeur et d’une humanité captivante. En duo avec Alison Burns, dont on pourrait dire les mérites de la même manière, l’entente est parfaite, quasi télépathique, et chaque titre interprété contient sa part de magie. Ajoutez à cela que le timbre voilé et les graves de la chanteuse nous ont fait croire un instant que Julie London était encore de ce monde et vous comprendrez notre plaisir (même le Moon River qui clôt l’album ferait pleurer Audrey Hepburn). Il devrait être celui de tous les amateurs de musique sans distinction de genre. On ose dire qu’en matière de duo chant/guitare on n’a rien écouté d’aussi beau depuis Joe Pass et Ella. Ceci dit, en France, on invite Régulièrement Stacey Kent et Diana Krall dans tous les festivals et on se demande encore pourquoi. On se dit même qu’il ferait mieux d’écouter Alison Burns et de la faire connaître au public hexagonal. Il pourrait même l’inviter en duo avec Martin Taylor. Ca aurait plus de caractères et ça nous changerait. »