In Terra Aliena Musica Temprana
Arvoles lloran por lluvias Anonyme sépharade
Qué mayor desventura Antonio de Contreras
¡Ay, luna que reluzes! Anonyme
Vi los barcos, madre Anonyme
¿Cómo puedo yo vivir? Anonyme
Parto triste y saludoso Anonyme
¡Ay, de mi, qu’en tierra agena! Anonyme
8. Aleph. Quomodo obscuratum est aurum Johannes de Anxieta
Triste está la gentil dama Antonio de Contreras
No soy yo quien veis vivir Anonyme
O castillo de Montanges Anonyme
Hermitaño quiero ser Juan del Encina
Acabarseam mis plazeres Anonyme
A tierras agenas Francisco de Peñalosa
Soledad tengo de ti Anonyme
16. Paséisme’orallá, serrana Pedro de Escobar
Musica Temprana
L’album In terra aliena (En territoire étranger) comprend des chansons qui racontent l’exil et l’amour de la terre qui a dû être abandonnée en raison de la guerre, de l’expulsion des dangers et menaces. Les chansons témoignent également d’un autre type d’exil, l’aliénation que le nouvel environnement inconnu apporte.
La migration est un phénomène permanent, et pas uniquement un phénomène du présent. La musique de cet album aborde la mentalité des gens d’un autre temps, le 16ème siècle. En 1492, Christophe Colomb arrive en Amérique et l’Espagne conquiert la dynastie Nazaré de Grenade, mettant fin à la domination musulmane sur la péninsule. La même année, les Juifs furent chassés d’Espagne ou forcés à se convertir au christianisme. Tout cela causa l’exode est juifs et des musulmans et les juifs vers le nord de l’Afrique. Les catholiques romains de Castille et d’Aragon partirent pour l’Amérique. Un grand nombre de marins et d’envahisseurs ne devaient jamais retourner dans la péninsule.
Ce ne sont que quelques-uns des sujets des chansons enregistrées dans les célèbres recueils de chansons espagnoles et portugaises de l’époque tels que le Cancionero Musical de Palacio et le Cancionero Musical de Lisboa. Sur l’album In terra aliena, des joyaux de ces recueils de compositeurs tels que Juan del Encina, Francisco de Peñalosa, Pedro de Escobar ainsi que des compositeurs anonymes, qui ont tous très bien exprimé le thème de l’aliénation et de la fragilité de la vie « en territoire étranger ».