Mendelssohn Rheinberger Brahms Maîtrise Notre-Dame de Paris
PARIS
On sait avec quel enthousiasme Mendelssohn organisa la première exécution moderne de la Passion selon saint Matthieu de Bach, à Berlin, en 1829. Cet événement déclencha un engouement pour la musique chorale auquel le compositeur fut le premier à répondre.
Organistes virtuoses comme Mendelssohn le fut lui-même, Brahms et Rheinberger sont certainement ceux qui lui ont emboîté le pas avec le plus de réussite. Avec ces trois compositeurs se dessine l’image d’une Allemagne pieuse, mais également d’un peuple puisant dans ses racines la force de son renouveau! : tout redevables qu’ils soient à la musique du passé (Bach, mais aussi Haendel, Schütz ou Palestrina), jamais ces compositeurs n’abdiquent leur propre sensibilité, bien de leur temps.
Ce qui les réunit apparaît autant que ce qui les sépare dans ce programme conçu à la manière d’une liturgie!: sur l’ossature formée par les pièces du commun – les six mouvements de la messe de Rheinberger – se greffent les motets de Brahms et Mendelssohn correspondant au propre du temps, comme lors d’un office.
Yves Castagnet y accompagne la Maîtrise de la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’orgue de chœur, rejoignant le grand orgue, à la tribune, pour la flamboyante Sixième Sonate de Mendelssohn.