Praetorius Œuvres d’orgue ’Wenn mein Stündlein vorhanden ist" Léon Beben

Œuvres d’orgue ’Wenn mein Stündlein vorhanden ist"

Magnificat Octavi Toni

Hymnus Christe qui es lux

Magnificat Quinti Toni

Hymnus A solis ortus cardine

Hymnus Iesu nostra redemptio

Hymnus Vexilla regis prodeunt

Magnificat Secundi Toni

Hymnus Deus creator omnium

Hymnus O lux beata trinitas

Magnificat Quarti Toni

Christ unser Herr zum Jordan kam

Magnificat primi toni (Zellerfeld Tabulatur)

Hymnus Dies absoluti praetereunt

Magnificat primi toni

Magnificat tertii toni

Hymnus Veni redemptor gentium

Magnificat sexti toni

Magnificat septimi toni

Léon Berben,

orgue Kröger (1650), St Laurentius, Langwarden (SACD 1)

orgue Scherer/West (1612-2008), St Mariem, Lemgo (SACD 2)

    Une musique assez extraordinaire ; la splendeur dans le dépouillement, et une prégnance irrésistible, l'écoute de ce double album à l'éloquence calme, nous empoigne vers le sidéral, sans repère dimensionnel. La dynastie des organistes de la ville de  Hambourg aux 16ème et 17ème siècles déploie fascination et mystère.

     On retrouve avec joie l'organiste Léon Berben ; il évolue avec compétence et un sens musical profond dans cette musique qu'il connaît bien.

      Quant à cette famille Praetorius, il avait déjà consacré un album il y a quelques années : Jacob Praetorius, sans doute le père d'un relativement obscur Hieronymus, aujourd'hui tiré de l'ombre. Léon Berben, en remarquable connaisseur a choisi deux instruments historiques allemands de premier ordre : composition des jeux idéale, dimension moyenne appropriée ; deux claviers, pédalier pour chacun d'eux. Langwarden et Lemgo. Des merveilles aux richesses de sonorités et d'étagement sonore tout à fait en accord avec les exigences de ces cinquante-trois pièces. Les œuvres incluses appartiennent aux cycles des Magnificat sur les huit tons d'église et des textes empruntés aux Hymnes  traités musicalement avec une profondeur et une science musicale élaborée. « Wenn mein Stündlein vorhanden ist » L'issue finale de toute vie », un choral qui conclut ce double album évoluant en permanence sur les hauteurs purifiantes. Dans la lignée de l'album Weckmann. Tout à fait exceptionnel.

J.M.