1. Eveil 5:19 (Philippe Villa)
2. Lost in time 5:27 (Philippe Villa)
3. Obsidienne 6:19 (Philippe Villa)
4. Vertiges 4:57 (Philippe Villa)
5. Take the long way home 6:41
(Roger Hodgson)
6. Lockdown 5:56 (Philippe Villa)
7. Où que tu sois 6:08 (Philippe Villa)
8. Conte à rebours 8 :28 (Philippe Villa)
9. Récréation 3:27 (Philippe Villa)
Le pianiste Philippe Villa enregistre son premier CD, "Souffle" en 2011. Avec "Lost In Time", il retrouve pour la 4ème fois, après une escapade en duo avec l'accordéoniste Frédéric Viale (ArtUp-2021), sa formation fétiche, le trio avec basse et batterie.
C'est désormais Giliard Lopes qui tient la contrebasse au côté du fidèle batteur Gérard Juan. Si l'album est essentiellement acoustique, Philippe Villa n'hésite pas à convier Tony Sgro à la basse électrique sur deux plages. Pourtant principalement composé pendant les confinements, l'album explose d'une fraicheur et d'une vitalité comme une soif de liberté maintenant retrouvée. Le jazz comme source d'inspiration mais aussi la pop. La reprise tout en finesse du "Take The Long Way Home" de Roger Hodgson en atteste. Et comme on ne se débarrasse pas facilement d'une longue formation classique, il n'est pas rare d'entendre, au gré d'une envolée plus lyrique, quelques mesures lisztiennes. N'a-t-on pas dit que Philippe Villa était un romantique pianiste de jazz?
Fin mélodiste, il peaufine chaque titre avec ses deux complices.Une main droite qui esquisse un court riff, la gauche qui la rejoint pour nous dire le thème alors que basse et batterie ornementent et rythment la mélodie ainsi dessinée.
Après l'éveil, des voix aériennes tenteront de nous égarer dans le temps. On passera alors par quelques vertiges pour sortir du lockdown et finir par une belle récréation à moins que cela ne fût dans un conte à rebours, bien sûr!
Produit par le jeune label ArtUp-Records, enregistré au studio 26 d'Antibes, ce "Lost In Time" porte haut le jazz azuréen.