Gounod, d'Indy, Les Solistes de l'Orchestre de Paris (1977)

CHARLES GOUNOD (1818-1893)

Petite Symphonie (1895)

1. Adagio et Allegretto  5'21

2. Andante cantabile  4'56

3. Scherzo. Allegro moderato  4'17

4. Finale. Allegretto  4'33

VINCENT D’INDY (1851-1931)

Chansons et Danses, op. 50 (1898)

5. Chansons  6'51

6. Danses  8'25

Jacques Royer, flûte

Maurice Bourgue, Alain Denis, hautbois

Claude Desurmont, Pierre Boulanger, clarinettes

Michel Garcin-Marrou, Robert Tassin, cors

Amaury Wallez, Yves d’Hau, bassons

Après la guerre de 1870, la vie musicale parisienne se renversait au détriment du théâtre et à l’avantage du concert avec la création de la Société Nationale de Musique, et la « Société de Musique de Chambre pour Instruments à Vent », fondée en 1879 par le flûtiste Paul Taffanel. Avec sa création, cette association allait faire naître des ouvrages pour petits ensembles homogènes renouant avec Mozart et Beethoven et situés à la lisière de la musique de chambre et de l’harmonie de chambre. Un peu plus tard, Charles Koechlin puis Saint-Saëns, allaient défendre le droit des instruments à vent à la grande sonate au même titre que le piano, le violon et le violoncelle