Philip Lassiter Live in Love

« On entend beaucoup de hip hop mêlé au jazz de nos jours et aussi du néo-soul mêlé au jazz », écrit Lassiter. « Mais je ne sais pas si j’ai entendu beaucoup de grands ensembles néo-soul/hip-hop/jazz. Ce que nous faisons. »

 CD

Avec Live in Love, le trompettiste-compositeur-arrangeur Philip Lassiter mélange les messages sociopolitiques (« Make America Love Again ») avec des récits humoristiques et roots (« Poof », « Suga Coat Me », « Root Chakra ») et des incursions dans le funk de la vieille école (« Repent » d’inspiration James Brownienne et « Love Story » de style P-Funk).

En plus de faire deux détours par le reggae (« Take a Little Time » et « Live in Love »), par la soul-jazz (« Babayaga » de J Dilla-D’Angelo), une chanson d’amour romantique (« Light Me Up »), le nouvel album de Lassiter est un triomphe de groove profond et de soul-funk tirés par les performances musicales de Jonathan Hoard, Mariah Meshae, Charles Jones, Durand Bernarr, Mackenzie, LaVance Colley, Munir Hossn, Elliott Yamin et la femme de Lassiter Josje (alias Josephine Rojer).

La chanson-titre comprend également un duo vocal entre Josje et 22x Juan Luis Guerra, légende lauréate d’un Grammy Awards latino.

À bord de cette balade dans la funkosphère on retrouve un ribambelle de cadors : le claviériste David Paich (de Toto), le bassiste Mono Neon (de Prince), les coéquipiers du label LEOPARD, le claviériste Bobby Sparks, le batteur Robert « Sput » Searight et Mark Lettieri (tous de Snarky Puppy), le saxophoniste Jeff Coffin (de Bela Fleck & The Flecktones et du Dave Matthews Band), son homologue Ricky Peterson (de David Sanborn, Prince, et George Benson), le batteur Nikki Glaspie (de Beyonce, Maceo Parker, et Dumpstaphunk) et le génial arrangeur de cordes Simon Novsky.