François Couperin (1668-1733) - Suites Royales
Conditions générales
Expédition sous deux à trois jours ouvrés
Pièces pour violes avec la basse chiffrée,
Première Suite, 1728
Prélude, gravement
Allemande Légère
Courante
Sarabande Grave
Gavotte, légèrement sans lenteur
Gigue, gayement
Passacaille ou Chaconne
Deuxième Livre de Pièces pour Clavecin, 9ème Ordre, 1717
Les Charmes, mesuré sans lenteur
Troisième Concert Royal, 1722
Prélude, lentement
Allemande, légèrement
Courante
Sarabande Grave
Gavotte
Musette, naïvement
Chaconne Légère
Troisième Livre de Pièces pour Clavecin, 15ème Ordre, 1722
La Régente ou la Minerve, noblement sans lenteur
Pièces pour violes avec la basse chiffrée,
Deuxième Suite, 1728
Prélude, gravement
Fuguette
Pompe Funèbre, très gravement
La Chemise Blanche, très vite
Troisième Livre de Pièces pour Clavecin, 15ème Ordre
Musète de Choisi, tendrement et Musète de Taverni, légèrement
Claire Gautrot, viole de gambe
Marouan Mankar-Bennis, clavecin
Testament de musique de chambre de François Couperin (1688-1733), Les Pièces de Viole avec la Basse Chiffrées * publiées en 1728, sont un sommet du répertoire pour viole de gambe et clavecin.
Ces pièces naviguent entre l’univers classique de la suite de danses et celui des pièces de « caractère » usant d’affects et de contrastes. Cette réunion des « goûts » chers à François Couperin lui permet d’opérer une synthèse magistrale, poétique et virtuose entre les styles français et italien.
Inspirés par cette langue résolument personnelle, Claire Gautrot et Marouan Mankar-Bennis proposent une interprétation vive et profonde de ces Suites. Le 3ème Concert Royal, écrit une quinzaine d’année auparavant pour les concerts privés du roi Louis XIV, accompagné du 2ème Livre de Pièces pour Clavecin, ont été choisis en complément de programme.
* Les Pièces de violes avec la basse chiffrée ont été imprimées et éditées à Paris en 1728, mais furent considérées comme perdues au cours du XVIIIe siècle. Il faut dire qu’à la différence des Livres de clavecin, qui mentionnent explicitement le nom du compositeur, la page de titre des pièces pour violes se contente d’un énigmatique « Par Mr. F.C. » qui ne facilite pas l’identification. Un unique exemplaire fut finalement retrouvé à la Bibliothèque Nationale de Paris en 1919. L’attribution devint définitive à partir de l’examen d’un faisceau d’indices relatifs à la notation de l’ornementation et aux modalités d’édition. Nous ne savons pas pourquoi Couperin n’a pas fait figurer son nom en toutes lettres sur une de ses dernières œuvres, peu avant le Quatrième Livre pour clavecin de 1730. L’étonnement est d’autant plus saisissant qu’il s’agit de compositions parmi les plus belles du musicien.