Jörg Demus The Bach Recordings on Westminster
Conditions générales
Expédition sous deux à trois jours ouvrés
J.S. BACH (1685-1750)
CDs 1–2
The Well-Tempered Clavier – Book I
CDs 3–4
The Well-Tempered Clavier – Book II
CDs 5–6
Partitas Nos. 1–6
CD 7
Goldberg-Variationen, BWV 988 (1953 mono recording)
CD 8
Goldberg-Variationen, BWV 988 (1963 stereo recording)
CD 9
Capriccio in B flat major ‘On the Departure of a Beloved Brother’, BWV 992
Notenbüchlein für Anna Magdalena Bach (selections)
Chromatic Fantasia and Fugue in D minor, BWV 903
Italian Concerto in F major, BWV 971
CDs 10–11
Keyboard Concerto in D minor, BWV 1052
Keyboard Concerto in E major, BWV 1053
Concerto in C major for Two Keyboards, Strings and Continuo, BWV 1061
Keyboard Concerto in F minor, BWV 1056
Concerto in C minor for Two Keyboards, Strings and Continuo, BWV 1060
Keyboard Concerto in A major, BWV 1055
Jörg Demus & Paul Badura-Skoda, pianos
Orchester der Wiener Staatsoper
Kurt Redel
Jörg Demus, piano
Jörg Demus n’avait pas encore atteint ses vingt-cinq ans, mais pour son premier disque Bach, il osait les Variations Goldberg. Déception, piano et prise de son éteints, jeu morne, ce brillant jeune homme, coqueluche du tout Vienne pianistique, est méconnaissable. Il se souvenait d’avoir hésité à en autoriser la publication. Mais Westminster lui promettait d’enregistrer tout Le Clavier bien tempéré qui était son pain quotidien ; Edwin Fischer lui en avait montré les secrets. Les Goldberg parurent, fêtées par la critique, mais Jörg Demus, la stéréophonie venue, n’oublia pas de les réenregistrer exactement dix ans plus tard, sur un somptueux Bechstein : polyphonies joueuses, lecture alerte et pleine de sève, des couleurs et des accents à foison, cette fois était la bonne.
Entre temps, il avait publié son Clavier bien tempéré, serein, joué modestement, comme pour lui-même, à revers des versions égocentriques auxquelles les pianistes nous ont depuis habitué, vraiment un Clavier pour chaque jour et à sa façon inépuisable en trésors poétiques. Les Partitas suivront, dansées, vigoureuses, voire spectaculaire pour la Sixième, Demus affirmant son Bach de plein clavier, puis un récital brillant et touchant à la fois, parcourant plusieurs visages de Bach, élan solaire du Concerto Italien, polyphonie ardente de la Fantaisie chromatique, émotion intime du Capriccio, peut-être faudra-t-il-commencer l’écoute ici.
Et les Concertos où le rejoint au deuxième piano ou en soliste alternatif Paul Badura-Skoda ? Direction au cordeau de l’excellentissime Kurt Redel, qui n’a guère vieilli au fond, tant la puissance du discours s’impose, emportant les deux amis, les ingénieurs de Westminster les décorant d’une stéréophonie un brin artificielle.
À Jörg Demus les grand gestes des Concertos en ré mineur, en fa mineur et en la majeur, mais la vraie surprise, ce sont les doigts légers de Paul Badura-Skoda qui envolent les Allegros du Concerto en mi majeur, et chantent comme un madrigal sa Sicilienne, rappelant que lui aussi aura enregistré quelques albums Bach pour Westminter, dont une stupéfiante intégrale des Partitas qu’il est temps de retrouver.
Artamag'
Détails
Informations sur l'article
GTIN13
0028948420537
Format
COFFRET 11 CD
Référence
ELQ4842053
Label
ELOQUENCE