CD 1
Symphonie No. 6, Hob. I:6 ‘Le Matin’
Symphonie No. 7, Hob. I:7 ‘Le Midi’
Symphonie No. 8, Hob. I:8 ‘Le Soir’
CD 2
Symphonie No. 22, Hob. I:22 ‘Le Philosophe’
Symphonie No. 55, Hob. I:55 ‘Le Maître d’école’
CD 3
Symphonie No. 31, Hob. I:31 ‘Sonnerie de cor’
Symphonie No. 73, Hob. I: ‘La Chasse’
CD 4
Symphonie No. 43, Hob. I:43 ‘Mercure’
Symphonie No. 59, Hob. I:59 ‘Le Feu’
CD 5
Symphonie No. 44, Hob. I:44 ‘Trauer-Symphonie’
Symphonie No. 49, Hob. I:49 ‘La Passione’
CD 6
Symphonie No. 45, Hob. I:45 ‘Les Adieux’
Symphonie No. 101, Hob. I:101 ‘L’Horloge*
CD 7
Symphonie No. 48, Hob. I:48 ‘Maria Theresia’
Symphonie No. 85, Hob. I:85 ‘La Reine’
Academy of St. Martin in the Fields
Sir Neville Marriner
Enregistrements 1976-1982
CD 8
Symphonie No. 52, Hob. I:52
Symphonie No. 53, Hob. I:53 ‘L’Impériale’
CD 9
Symphonie No. 60, Hob. I:60 ‘Il Distratto’
Symphonie No. 63, Hob. I:63 ‘La Roxelane’
Symphonie No. 69, Hob. I:69 ‘Laudon’
CD 10
Symphonie No. 82, Hob. I:82 ‘L’Ours’
Symphonie No. 83, Hob. I:83 ‘La Poule’
CD 11
Symphonie No. 84, Hob. I:84
Symphonie No. 86, Hob. I:86
Symphonie No. 87, Hob. I:87
CD 12
Symphonie No. 92, Hob. I:92 ‘Oxford’
Symphonie No. 104, Hob. I:104 ‘London’
CD 13
Symphonie No. 94, Hob. I:94 ‘La Surpris’
Symphonie No. 96, Hob. I:96 ‘Le Miracle’
CD 14
Symphonie No. 99, Hob. I:99
Symphonie No. 102, Hob. I:102
CD 15
Symphonie No. 100, Hob. I:100 ‘Militaire’
Symphonie No. 103, Hob. I:103 ‘Roulement de timballes’
S’il y a bien un compositeur, a égalité avec Mozart, qui offrit à Sir Neville Marriner son plus merveilleux terrain de chasse, ce fut bien Joseph Haydn. La pureté classique du trait, l’équilibre fusant du discours, et jusque à cet humour subtil qu’il semble avoir hérité de Sir Thomas Beecham, lequel posa Outre-Manche les canons d’interprétation spirituels et à la fois un peu rustiques, tout cela jaillit littéralement du grand ensemble de Symphonies qu’il grava pour Philips durant les décennies 1970–1980.
Que choisir dans un ensemble si vaste, parcouru depuis les années soixante par Marriner et son Academy ? L’amorce du projet se fit sur les Symphonies à titre, ce qui permettait de couvrir tout l’orbe du cycle, du Matin (n° 6) au Roulement de timbales (n° 103), mais surtout de mesurer l’évolution du style, des ultimes inventions du Sturm und Drang à la grande forme classique.
Fil rouge bien repéré par Marriner : l’art narratif. Haydn se sert de ses symphonies pour conter des histoires, que le chef se régale à mettre en scène, individualisant chaque opus. Christopher Hogwood se souviendra de cette façon, parachevant en quelque sorte les intuitions philologiques que Marriner suggère, rejetant le legato, jouant court et rythmé, allégeant tout.
C’est formidable pour le grand train des symphonies médianes (sa Mercure, son Feu et ses Adieux, sa Passione frôlent le génie, on voit littéralement la partition tant tout est clair), ce sera tout aussi révélateur dans les quelques Londoniennes, jouées solaires.
À mesure, des symphonies sans titre s’ajoutèrent, faisant espérer un moment que l’intégrale serait achevée. Hélas non, et à la coda des Parisiennes, autre sommet de la somme, quel regret de ne pas avoirs la 88e ! Je crois d’ailleurs l’entendre tant ce Haydn imprime sa joie de vivre.
Artamag' - juillet 2022 - Jean-Charles Hoffelé
Détails
Informations sur l'article
GTIN13
0028948432141
Format
15 CD
Référence
ELQ4843214
Label
ELOQUENCE