Dmitri Hvorostovsky The Philips Recitals

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    CD 1

    Tchaikovsky & Verdi Arias

    Valéry Gergiev

     

    CD 2

    Russian Romances

    Oleg Boshniakovich

     

    CD 3

    Dark Eyes – Russian Folk Songs

    Nikolai Kalinin

     

    CD 4

    Bel Canto Arias

    Ion Marin

     

    CD 5

    Songs and Dances of Death

    Valery Gergiev

     

    CD 6

    My Restless Soul

    Mikhail Arkadiev

     CD 7

    Credo

    Nikolai Korniev

     

    CD 8

    Russia Cast Adrift

    Mikhail Arkadiev

     

    CD 9

    Kalinka – Russian Folk Songs

    Nikolai Korniev

     

    CD 10

    Arie Antiche

    Sir Neville Marriner

     

    CD 11

    Arias & Duets

    Olga Borodina

    Patrick Summers



    Il avait la voix du bon Dieu, à croire que Dieu lui-même est russe, immense, intense, d’un timbre plein sur toute la longueur, gorgée de mots, lumineuse dans le plus sombre, et avec cela une rectitude dans l’ampleur, une perfection dans les phrasés, et ce grain qui immédiatement évoquait les grands barytons de l’ère soviétique, LisitsianBatourineIvanov. Comme les leurs, son chant était naturellement noble.

    Premières apparitions hors d’U.R.S.S., coup de foudre immédiat, et lauriers au Concours de Cardiff, le bien nommé « Singer of the World ». Anna Barry, directrice artistique chez Philips, aura elle aussi le coup de foudre pour ce splendide jeune homme déjà athlétique dont elle deviendra la muse et plus encore : une amie pour la vie, intime de sa famille. Elle narre ses souvenirs dans un passionnant texte qui va bien au-delà de l’hommage et sait aussi capturer l’essence de cet art au travers d’un récit dont les impressions ont certainement été notées au fil des sessions d’enregistrement.

    Jusqu’au bout, alors que le cancer le rongeait, la voix de Dmitri Hvorostovsky demeura pure beauté, charmeuse et terrible, amère pour Onéguine, d’une éloquence fabuleuse dans les emplois du répertoire italien, d’une autorité folle, et d’un style à se damner dans tout, chants d’église, romances populaires russes, arie antiche, opéra, mais aussi dans les mélodies : ses Tchaikovsky sont simplement sublimes, ses Chants et Danses de la mort, dans l’orchestration de ténèbres de Chostakovitch, fascinantes.

    Les années Philips le montrent dans sa rayonnante jeunesse, alors qu’il lui suffisait de paraître pour imposer ce que son chant, si apparié à son physique (jamais un chanteur d’opéra n’aurait été pour ainsi dire, précédé par la splendeur de sa présence, ceux qui l’ont vu en scène savent ce que je note ici), allait dévoiler dès le premier mot : un interprète, d’une fidélité au texte qui entendait d’abord servir la vérité des personnages et l’essence des poèmes. Tout son répertoire de cœur est déjà présent, sinon les grands emplois verdiens, qui, du Conte de Luna à Simon Boccanegra, feront l’apogée de son art sur les scènes lyriques mondiales (cherchez chez Preiser son René Ankaström du Ballo in maschera à Vienne aussi tard qu’en avril 2016, à dix-sept mois de sa mort).

    Par où commencer ? Par l’adresse du Neron de Rubinstein« Paju tebee, Boh Gimenej », où d’un souffle il ressuscite le grand style de Lisitsian : les connaisseurs apprécieront, les autres pleureront, sachant que cette voix s’est tue bien trop tôt.

    Détails

    Informations sur l'article

    GTIN13

     0028948442928

    Format

     COFFRET 11 CD

     

     

    Référence

     ELQ4844298

    Label