Amel Brahim Djelloul, Les chemins qui montent
Conditions générales
Expédition sous deux à trois jours ouvrés
1.
Axxam n ugellil T. Keck - R. Rabia
2. Tella D. Allam - A. Blek
3. Tameɣra
T. Keck - R. Rabia
4. Wi bɣan
H. Cheriet
5. Ajeǧǧig
H. Cheriet - F. Metadjer- A. Mouheb
6. Akala n xali Meḥmud
T. Amrouche
7. Amedyaz H. Cheriet - F. Metadjer
8. Ur iyi –d
qqaṛ ayɣer
T. Keck - R. Rabia
9. Lmut T. Amrouche
10. Ay a Lxir-inu H. Cheriet - F. Metadje
11. Tilelli T. Keck - R. Rabia
12. Taxewnit T. Amrouche
13. Ur ttru D. Allam
14. Mara d-yuɣal
D. Allam
15. Tahuzutt D. Abouda
Le public aime les albums qui racontent une histoire. Et Amel Brahim-Djelloul, lorsqu’elle chante, aime aussi raconter des histoires. Cette histoire-ci est belle car elle décrit une courbe de vie presque parfaite.
C’est avant tout l’histoire d’une jeune fille née à Alger. Elle s’initie
d’abord au violon, l’instrument qu’a déjà choisi son grand frère, mais
rapidement elle préfère s’orienter vers le chant. Remarquée, on lui conseille
de poursuivre son apprentissage en France. Alors la jeune fille traverse la
Méditerranée, étudie à l’Ecole nationale
de musique, avant de rejoindre le Conservatoire national supérieur de musique de
Paris.
C’est alors l’histoire d’une jeune femme qui s’épanouit au fil des années sur
les scènes lyriques françaises et internationales : à l’Opéra de Paris bien
sûr, mais aussi au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre du Châtelet ou à la
Philharmonie de Paris, à l’Opéra de Lille et à l’Opéra de Nice en passant par
le Capitole de Toulouse, le Festival d’Aix-en-Provence ou encore le
Concertgebouw d’Amsterdam... Sa subtile voix de soprano se prête parfaitement
au répertoire baroque, elle est aussi une mozartienne idéale et beaucoup
gardent le souvenir de son inoubliable Véronique dans l’opéra éponyme d’André
Messager, chantant depuis une balançoire sur la scène du Châtelet.
C’est maintenant l’histoire d’une femme, au sortir du confinement, qui décide
de jeter un regard musical sur son parcours en réinterprétant le répertoire
traditionnel, cette musique kabyle qu’elle a entendue depuis sa naissance et
qui l’a accompagnée au fil des années. Tout
commence en juin 2020, par une reprise de la chanson Wi bɣan
d’Idir,
un artiste qu’elle
aime sincèrement,
avec lequel elle avait chanté
en duo, et dont la récente
disparition l’a
profondément
marquée.
Enregistrée
à distance avec
simplicité et émotion en compagnie de son frère Rachid au violon et du
guitariste Thomas Keck, cette vidéo, parue au milieu de tant d’autres alors que
les salles de concert du monde entier restent fermées, touche immédiatement le
coeur du public.
« Wi bɣan » signifie «
celui qui veut »,
et dès
lors Amel sait ce qu’elle
veut. Elle veut un qui soit le reflet de tout son amour pour le répertoire kabyle, mais aussi un album qui
lui ressemble.
« Entourée de musiciens mêlant traditions occidentale et orientale, Amel Brahim-Djelloul, qui prête aussi sa voix aux plus belles chansons d’Idir, Djamel Allam, Djurdjura ou Taos Amrouche, continue de rendre hommage à la musique de son pays natal et aux chants de Kabylie. Avec des arrangements de Thomas Keck à la guitare, en ayant à cœur de marier harmonieusement "toutes les couleurs présentes dans la voix" de la soprano, les compositions originales sur des textes du poète Rezki Rabia mettent en lumière la richesse de la culture berbère. » -Alériade