Après un rêve, Frédéric Blanc, grand orgue Commaille, église Saint-Vincent de Barsac

Jean Bouvard (1905-1996)

Deux Noëls pour orgue

1 – Variations sur un Noël bressan

2 – Noël vosgien

Jehan Alain (1911-1940)

3 – Choral Dorien (1935)

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

Transcription par Maurice Duruflé (1952)

4 – Choral de cantate « Réjouis-toi, mon âme » (BWV 147)

Louis Vierne (1870-1937)

Reconstitutions par Maurice Duruflé (1954)

5 – Berceuse, extrait des Pièces en style libre (1914)

6 – Cortège, extrait des trois improvisations (1930)

Charles Tournemire (1870-1939)

7 – Offertoire pour la Toussaint, extrait de l’Orgue mystique (1928)

Gabriel Fauré (1845-1924)

Transcription par Maurice Duruflé

8 – Prélude de la suite « Pelléas et Mélisande » op.80 (1898)

Marcel Dupré (1886-1971)

9 – Elévation n°1, (1935)

Jean Langlais (1907-1991)

10 – Noël breton, extrait des 8 chants de Bretagne (1974)

11 – Prélude modal, extrait des 24 pièces (1939)

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

Harmonisation puis transcription par Maurice Duruflé

12 – Choral extrait de la cantate BWV 22, prélude de choral

André Fleury (1903-1995)

13 – Pièce si bémol mineur n°22, extrait des 24 pièces (1930)

César Franck (1822-1890)

14 – Cantabile, extrait des Trois pièces du Trocadéro (1878)

15 – Choral n°3 en la mineur (1890)

Gabriel Fauré (1845-1924)

16 – « Après un rêve », mélodie op.7 (1878)

Frédéric Blanc, grand orgue Commaille, église Saint-Vincent de Barsac (33)

Cet orgue de dix-sept jeux, récemment restauré avec compétence et goût, de belle apparence et de taille plutôt modeste, est justement dimensionné à la superbe église qui l'accueille. Un instrument construit par un facteur d'orgue du nom d'Auguste Commaille, un maître artisan installé sur Bordeaux. En pleine période de l'expansion industrielle, celui-ci construira de nombreux instruments en Gironde d'une qualité incontestable. Faisant de lui un concurrent de Cavaillé-Coll pour des instruments de moindres dimensions toutefois.

Cet enregistrement lui rend justice. Frédéric Blanc offre un programme presque entièrement français, à la charnière des 19ème et 20ème siècles, une période faste et prolifique en matière de composition musicale pour l'orgue. Des jeux de fonds à la plénitude calme et habitée. Quelques jeux d'anches sur chacun des trois claviers étoffent la densité dans un équilibre sonore appréciable. Les pièces jouées sont incluses dans le répertoire discret de chacun des compositeurs, ce qui ne doit laisser aucun doute sur leur valeur musicale. Un programme agréable et de belle tenue, et une présentation soignée.

J.M.