L'art de Dimitri Mitropoulos

BARBER: Medea's Meditation and Dance of Vengeance

BEETHOVEN: Symphony No.1, No.3, No.8

BERLIOZ: Symphonie fantastique,

Overtures Rob Roy & Benvenuto Cellini

BORODINE: In the steppes of Central Asia

BRAHMS: Academic Festival Overture

Symphonies No.3 & No.4

CHAUSSON: Symphony in B flat major

CIMAROSA: La bella Greca Overture

COPLAND: Appalachian Spring

DEBUSSY: Images II "Ibéria"

D'INDY: Wallenstein, Op. 12

FRANCK : Variations symphoniques

GINASTERA: Creole Dance

GUARNIERI: Prologo Y Fuga

HAYDN: Symphony No.100 "Military"

HINDEMITH: Die Harmonie der Welt

LALO: Symphonie espagnole

MAHLER: Purgatorio & Adagio from Symphony No.10, Symphonies No.1, No.3, No.5, No.6, No.9

MOZART: Symphony No.39,

Overtures Die Zauberflöte, Le Nozze di Figaro & Idomeneo

 RACHMANINOV: Symphonic Dances, Vocalise

SCHOENBERG: Pelléas und Melisande, Erwartung

SCHUMANN: Overture, Scherzo e Finale,

Symphony No.1 "Spring"

SCRIABINE: Poème de l'extase

SHERWOOD: Introduction and Allegro

SKALKOTTAS: Four Greek Dances (Peloponnesiakos,

Ipirotikos, Hostianos, Kleftikos)

R. STRAUSS: Eine Alpensinfonie, Don Juan,

Symphonische Fantasie aus 'Die Frau ohne Schatten',

Symphonia domestica, Tod und Verklärung

STRAVINSKY: Firebird suite (1919)

VAUGHAN WILLIAMS: Symphony No.4

VON WEBER: Symphony No.1

VERDI: Overture La forza del destino

WEBERN: Passacaglia, Op.1

Dorothy Dow, Soprano

Arthur Rubinstein, Piano

Zino Francescatti, violon

Beatrice Krebs, contralto

The Westminster Choir

New Philharmonci Orchesta

Dimitri Mitropoulos

Enregistrements live

La décennie 1950 aura ancré Dimitri Mitropoulos à Manhattan, partagé entre le Metropolitan Opera et le New York Philharmonic, la Columbia prorogeant le contrat qu’elle lui avait signé alors qu’il était directeur musical de l’Orchestre de Minneapolis.

On sait quel Wozzeck historique fut alors gravé, mais le répertoire symphonique, hors la défense et l’illustration des compositeurs américains, dont les enregistrements furent largement soutenus financièrement par des trusts, ne bénéficia pas d’options aussi aventureuses que ce que les brillantes saisons concoctées par le chef grec laissaient espérer.

Heureusement, fidèlement, la radio enregistrait, et d’abord des Mahler historiques que le jeune Leonard Bernstein écoutait fasciné, mais aussi quantité d’autres répertoires, de Beethoven à Schoenberg en passant par Vaughan Williams ou Richard Strauss.

Scribendum a eu raison d’en rassembler une vaste somme (en laissant de côté le répertoire concertant, sinon une fabuleuse Symphonie espagnole avec Zino Francescatti, supérieure à la gravure de studio), depuis la disparition de la série AS Disc, complément indispensable à l’imposante édition que Sony Classical vient de consacrer aux enregistrements officiels.

Cette fois, les documents ont fait l’objet d’un remastering appréciable, donnant une dynamique supérieure à ces deux Eroica incandescentes, à ce Don Juan érotique, aux Mahler superlatifs (Nos. 1, 3, 5, 6, 9, Adagio de la 10e), à la Première de Schumann, et aux Troisième et Quatrième de Brahms, si rares et simplement inouïes, comme à tant d’autres merveilles indispensables.