Le petit garçon qui avait envie d’espace JEAN GIONO / BENOÎT MENUT

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    Commandé par un fabricant de chocolat suisse, Le petit garçon qui avait envie d’espace est paru en 1949, cinq ans avant que Gionone soit élu à l’Académie Goncourt. Dans l’œuvre prolifique de l’écrivain manosquin, c’est le seul texte composé pour les enfants. Écrivant pour eux, il ne s’est privé d’aucune ressource de son immense talent, n’a pas simplifié sa langue ni renoncé à la richesse de son écriture. Sa voix est intacte, reconnaissable entre toutes. Comme lui, le compositeur Benoît Menut a donné libre cours à son inspiration. Il n’a pas confiné son écriture dans une palette d’expression réduite, ni adopté une autre langue que la sienne et on retrouve dans cette pièce la même exigence musicale que dans ses œuvres les plus importantes. En acceptant de mettre en musique les mots de Jean Giono – j’ai fait un travail d’enluminure, confie-t-il – il encourage l’imagination du lecteur, cette puissance qui est au cœur du récit. Ce faisant, il offre une place à l’auditeur et lui donne à entendre ce que l’écriture de Giono laisse deviner, les paysages, les émotions des personnages, la complicité d’un père et d’un fils, la tendresse d’une mère. Non par une traduction musicale littérale, simple commentaire sonore qui doublerait le déroulement du récit, mais par un authentique geste d’invention qui ouvre l’oreille, fait ressentir l’espace autour de soi et en soi.

     

    Benoît Menut (1977-) est lauréat du Grand Prix SACEM 2016 de la musique symphonique - catégorie jeune compositeur, de la Fondation Banque Populaire (2008) et a reçu des prix de la Fondation Francis et Mica Salabert (2014) et Charles Oulmont (2019). Fando et Lis, son premier opéra d’après la pièce de Fernando Arrabal, fut créé en mai 2018 à l’Opéra de Saint Étienne sous la baguette de Daniel Kawka. Cette œuvre lui vaut le prix Nouveau Talent decerné par la SACD. Lors de sa remise, il définit son travail comme « de l’énergie en sons portée par du sens ».  Ses œuvres sont jouées dans divers festivals et saisons : la Philharmonie de Paris, La Scala Paris, les Flâneries Musicales de Reims, le Musée d’Orsay, La Chaise-Dieu, les opéras de Rennes, Saint-Etienne, Nancy, le Festival Contemporain de Vienne, le Festival de Chœur d’Arezzo, de Novara, de Kobé, Montréal et Munich...

     

    Jean Giono (1895-1970) obtient le Prix Prince Rainier de Monaco en 1953 pour l’ensemble de son œuvre et entre à l’Académire Française. Giono, à la culture immense, universelle, est un auteur qui a peint la nature, dans une langue simple, une écriture dépouillée. Celui qui s’est surnommé «le voyageur immobile» est mort enterré à Manosque, en 1970.


     1. Prélude 3’52

    2. Il y avait un petit garçon 2’21

    3. Traversons le pré 2’17

    4. Si je montais dans un arbre 1’06

    5. Badinerie 2’38

    6. Il fallut le répéter plus de trois fois 1’48

    7. C’est à peine le début de l’après midi 0’39

    8. Le miel était évidemment une chose intéressante 2’54

    9. On dirait que tu n’es pas content 1’34

    10. Ce fut à la tombée de la nuit 2’52

    11. Et c’est dans le lit que la chose arriva 3’05

    12. C’était comme un immense tapis 1’58

    13. Pendant que le petit garçon faisait toutes ses réflexions 1’38

    14. Le Cygne 2’45

    15. Où était le moulin ? 2’07

    16. Il se réveilla 2’16

     

    Cécile Brochoire, récitante 

    Michaël Dian, piano